A Barcelone, Uxbal Javier Bardem occupe un petit appartement vétuste avec ses deux jeunes enfants dont il a la garde, son ex-épouse étant maniaco-dépressive. Il essaie tant bien que mal d’assurer le quotidien, en s’occupant de faire travailler illégalement des immigrés clandestins, et en pratiquant de la télépathie avec les morts. Uxbal est un homme en sursis. Les médecins viennent de lui diagnostiquer un cancer très avancé. Avant de partir, il va tout faire pour mettre sa vie désastreuse en ordre. Mais rien ne va lui faciliter la tâcheà Couronné par le Prix du Meilleur acteur à Cannes en 2010, Javier Bardem irradie dans le mal nommé ôBiutifulö qui marque un tournant dans la filmographie du Mexicain Alejandro Gonzáles Iñárritu. Pour la première fois, le cinéaste n’a pas collaboré avec Guillermo Arriaga, scénariste de ôAmours chiennesö, ô21 grammesö et ôBabelö, et le récit de ôBiutifulö se démarque des mélodrames précédents, alambiqués, artificiels et débordants de pathos. Le scénario, cosigné ici avec Nicolás Giacobone et Armando Bo, est resserré sur un héros tragique, qui porte tous les malheurs du monde sur ses épaules. Son chemin de croix dans les bas-fonds de Barcelone, va à l’encontre de la vision idyllique coutumière de la ville catalane. Cet homme en souffrance doit soutenir ses proches, faire face aux petites et grandes tragédies, et réparer ses fautes. ôJe vois de la beauté dans le sordideö dit Iñárritu. Mais, en dépit de la photographie renversante du fidèle Rodrigo Prieto, cette vision excessivement sombre et dénuée d’espoir, apparaît surtout particulièrement pénible, d’autant que le film dure 2 h 17. On ne peut cependant qu’être impressionné par cette nouvelle performance de Javier Bardem, saluée, entre autres par une nomination aux Oscars 2011. Le film était également en lice pour l’Oscar du Meilleur film étranger.

A Paris, en 1962. Lorsque son épouse Sandrine Kiberlain engage Maria Natalia Verbeke, une jeune bonne espagnole, Jean- Louis Joubert Fabrice Luchini, agent de change, découvre que le 6ème étage de l’immeuble bourgeois dans lequel il réside et dont il est propriétaire, est habité par une cohorte de bonnes espagnoles. La jolie Maria l’introduit dans l’univers exubérant et chaleureux de ces exilées qui vivent sous son toit et dont il ignorait tout. A leur contact, ce quadragénaire coincé va s’épanouir, au point de vouloir changer de vieà C’est parqu’enfant, le réalisateur Philippe Le Guay ôDu jour au lendemainö, ôLe coût de la vieö, ôL'année Julietteö a côtoyé la bonne espagnole qu’avaient engagée ses parents, qu’il a désiré rendre hommage à cette diaspora féminine venue chercher l’ascension sociale en France dans les années 60-70. Le choc des cultures dépeint dans le film est assez truculent. Fabrice Luchini campe avec finesse et sensibilité ce bourgeois gaulliste, qui s’éveille à la vie, et fait voler en éclats les frontières de classes et ses principes. L’émerveillement presque enfantin de cet homme d’âge mûr, qui s’enthousiasme soudainement pour la culture espagnole littérature, peinture, paella, flamencoà, contraste de manière hilarante avec l’aveuglement de son épouse, qui ignore tout des égarements de son mari. Les quiproquos sont savoureux, et ce film énergique, qui oscille constamment entre comédie pure et peinture sociale, a des accents furtifs de ôLa règle du jeuö de Renoir. Découvrez d'urgence ce film qui a fait l'unanimité début 2011 !

Ayant compris les intentions de Tohru, Momiji a remis le DVD de Tohru à Kureno. En le regardant, Kureno décide d'aller à la rencontre de Tohru pour lui dévoiler...un grand secret ! Tohru reste abasourdie par les révélations qui lui sont faites. Quel est donc cette vérité trop dure à entendre ? En voyant Tohru désemparée, Rin et Saki décident d'agir. Dans ce nouveau volume, les lecteurs vont peu à peu comprendre les enjeux de la " malédiction de la famille Sôma "...

Depuis la fin de la fête de l'école, Tohru et tous ses amis passent des jours bien calmes. Trop calmes, peut-être ? Kyô va commencer à sombrer peu à peu dans ses souvenirs, allant jusqu'à se remémorer sa rencontre avec Kyoko. Quel est cet étrange poids qui reste sur sa conscience ? !

Kyô a décidé d'affronter en face ce qu'il a toujours fui. Il se rend alors chez son père mais ce dernier le somme de reconnaître que c'est bien par sa faute que sa mère s'est suicidée. Au bord de l'hystérie, le père de Kyô va révéler au jeune homme la vérité sur toute la situation. Kyô va-t-il réussir à encaisser le choc ? pour le reste de la famille Soma, la malédiction se lève peu à peu. Mais Akito, prise de panique, et ayant peur de voir disparaître ce qu'elle croyait éternel, étrangle Kuréno... comme les douze, elle-même est en train de changer. L'heure est presque au dénouement final ! De nouveaux évènements incroyables vous attendent dans cet avant-dernier volume de Fruits Basket.